Quable passe au vert : notre démarche éco-responsable
Les Quablers*… (*Les salariés Quable CQFD)
Ils viennent 5 jours sur 7…
Ils apportent leurs goûters triple emballés de plastique…
Ils remplissent une poubelle de 70 Litres par déjeuner…
Ils pensent que la poubelle jaune est un doublon de la verte…
Ils demandent un sac et des couverts pour emporter leur déjeuner…
Ils pensent que les abeilles piquent …
Ils utilisent le vélo à la salle de sport mais viennent en scooter au bureau …
Et un jour, l’un d’entre eux s’est réveillé un peu plus vert que les autres matins. Son nom c’est Caroline Colin, Office Manager chez Quable et en un an, elle a profondément changé les habitudes de tout un quartier.
Un snacking corner 0 emballage
Première étape : le snacking ! Chaque Quabler avait l’habitude d’emporter son encas que Yuka ne validait pas. Cela posait deux problèmes :
- La consommation de snacks en sachets individuels ou en paquets sur-emballés
- Si l’esprit était sain, le corps… pas toujours
Pour remédier à cela, Caroline a mis en place un partenariat avec Délicorner pour installer un espace de collation contenant :
- Des fruits de saison
- Des biscuits artisanaux et des fruits secs en vrac dans des bocaux réutilisables
- Des jus pressés
- Du café provenant d’une brulerie parisienne
Le corner est renouvelé toutes les semaines et la livraison se fait à pieds ou à vélo pour aller jusqu’au bout de la démarche responsable.
Le tri, on a dit « OUI »
Flou intersidéral sur la méthode de tri. « Ça va dans quelle poubelle ça ? », « Je ne peux pas le jeter là, c’est sale ». Discussions houleuses, avis/contre-avis, action/contre-action … Oui, installez une seconde poubelle d’une seconde couleur et tout s’emballe.
La clé du tri sélectif chez Quable n’a visiblement pas été la seule installation d’une seconde poubelle mais plutôt la campagne de communication interne à ce sujet. Affichage d’infographies pour mémoriser les règles de répartition des déchets, envoi d’emailing en interne, sensibilisation régulière des Quablers. Désormais, la poubelle jaune ne fait peur à personne, certains l’auraient même domestiquée…
Enfin, pour les détritus organiques, un compost est en cours d’installation et aura pour mission de collecter le marc de café ainsi que les épluchures de fruits consommés par les Quablers. Et pour que le compost puisse suivre sa destinée, il est récupéré une fois par semaine par notre partenaire.
La plus grande fierté : intégrer les restaurateurs du quartier à la démarche
Nous avons la chance d’être situé dans un quartier où l’on mange bien. Si les bons restaurants sont légions, l’équipe a ses favoris et se considère même comme « habitué » d’une petite dizaine d’entre eux. Comme les envies varient d’un Quabler à l’autre, d’un midi à l’autre, chacun va récupérer son déjeuner à emporter pour le manger dans les locaux. Convivial, c’est vrai, mais moins écolo si on considère le nombre de couverts, récipients plastiques et sacs rapportés quotidiennement.
Caroline a alors demandé à son restaurateur favori s’il pouvait proposer des récipients en verre moyennant une consigne. Succès immédiat ! L’idée a ensuite été reprise par des Quablers convaincus et de fil en aiguille, les commerçants du coin ont commencé à proposer le même service et à encourager la démarche.
« Les commerçants du quartier doivent repasser régulièrement des commandes de récipients pour satisfaire la forte demande »
Ces restaurateurs proposent dorénavant ce système de consignes à leurs habitués et ce n’est plus seulement Quable qui profite de la démarche mais tout le quartier. Une initiative locale bien accueillie par tous selon ces commerçants.
« Dans tout Belleville, on voit défiler dès midi des processions de Quablers affamés qui portent fièrement un récipient en verre dans leurs mains. «
Une main verte dans un gant de velours
Les bureaux Quable sont situés au centre d’une grande cour intérieure pavée. Havre de paix dans la turbulence parisienne, l’endroit attire la curiosité des passants par son originalité. Le micro-quartier de Sainte-Marthe a quant à lui une empreinte artistique forte : ateliers, devantures colorées, street art et végétalisation des rues en atteste.
Sur ce dernier aspect, Quable a décidé de suivre la voie en demandant un permis de végétalisation de la cour auprès de la mairie de Paris. Accordé !
Plantes, fleurs et surtout herbes aromatiques à disposition pour réveiller le goût de nos déjeuners. L’idée a un double objectif selon Caroline :
- Contribuer à la venue d’un écosystème naturel dans la cour de nos locaux (insectes, abeilles, etc.)
- Valoriser le bien-être au travail pour les Quablers
À bicyclette !
Scooter, voiture… on évite ! Quable participe bien sûr au remboursement des abonnements aux transports en commun mais ce n’est pas tout. Caroline a mis en place une prime vélo pour encourager les Quablers à investir dans les moyens de transport peu énergivores. Résultat : le parking à vélo voit chaque mois de nouveaux venus. Vintage, sportifs ou électriques, tout le monde s’y gare.
Rome ne s’est pas fait verte en un jour, Quable non plus et le PIM non plus. Caroline nous parle d’une mission quotidienne de sensibilisation et estime qu’il a fallu au moins 3 mois pour obtenir une bonne adhésion au projet et constater une amélioration des usages de chacun.
« Les Quablers jouent le jeu mais je dois communiquer au quotidien pour que l’adhésion au projet se fasse toujours un peu plus. En revanche, la remarque est toujours bien acceptée, ce qui prouve que la volonté de bien faire est réellement présente chez chacun. »
Elle conclut sur cette belle parole : « Les économies d’énergie, ça demande de l’énergie »… BOOM,TCHAK !